Eloge de l'Ile de Ré (4) Le phare des Baleines

Publié le par TSF36

Et nous voici enfin à l’extrémité ouest de l’ile, c’est à dire au bout du monde. Certes, de l’autre côté de la mer, il y a l’Amérique mais, même par temps clair, on ne la voit pas.

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Le phare des Baleines, mis en service en 1854, avec une portée de 50 kilomètres, est donc non seulement le lieu le plus occidental de l’ile, mais aussi le plus élevé, culminant à 57 mètres. La visite du phare est vivement conseillée à tous (sauf aux culs-de-jatte, ça va de soi) car après avoir gravi les 257 marches du superbe escalier hélicoïdal très photogénique ...

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... on bénéficie d’une vue panoramique sur l’ile et sur la mer qu’on voit danser le long des golfes clairs et qui a des reflets d’argent, des reflets changeants. Eh oui, la mer, ça m'inspire beaucoup !

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On ne voit hélas pas passer la moindre baleine, mais il paraît que jadis on en voyait, d’où le nom du phare qui n'est pas usurpé.

Le musée du phare, situé sous la tour du premier phare des Baleines, construit en 1682 par ordre de Colbert  et maintenant désaffecté, est très intéressant à visiter, même si la plupart des touristes se contentent de monter au phare, de prendre quelques photos et de redescendre en courant (ou presque).

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Ce musée a été conçu avec le concours du célèbre Jamy, l’animateur des émissions « C’est pas sorcier » et présente sous une forme ludique de nombreuses informations sur les phares, les balises et la navigation maritime. On y apprend comment on est passé des phares faiblards alimentés à l’huile de poisson à des systèmes beaucoup plus performants grâce aux lentilles de Fresnel. On y apprend comment fonctionnent les radiophares et les GPS. On y apprend aussi à reconnaître les balises latérales (rouge pour bâbord, vert pour tribord) et les balises cardinales munies de petits triangles, losanges ou papillons afin de préciser la position du danger sur la boussole. Bref, des connaissances qui peuvent être fort utiles au berrichon moyen.

Au pied du phare, il y a une concentration impressionnante de boutiques à touristes où l’on peut acheter, outre des ânes en peluche et autres kitscheries, du savon au lait d’anesse, du pinot de l’ile de Ré, des salicornes en conserve, et du sel des marais salants locaux : c’est un souvenir original et ça peut toujours servir ! 

Une dernière étape pour le petit bois de Trousse Chemise, immortalisé par Aznavour.

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Un petit bois qui a bien souffert de la tempête Xynthia mais qui s’en remettra dans quelques années. La route s’arrête ici et, pour regagner le continent, il n’y a pas d’autre solution que de faire le trajet inverse, mais sans se presser car les jours de juin sont longs et, avec un peu de chance, on pourra peut-être bénéficier d’un beau coucher de soleil.

Et même, avec une chance inouïe, voir le fameux "rayon vert". On peut rêver ...

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Et même si ce n'est pas le cas, Ré ne se quitte qu’à regret.

Publié dans Pays lointains

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D
<br /> Merci pour cette visite   dans un lieu cher à mon coeur auquel je ne peux plus me rendre pour raison d'immobilité relative due à ma santé... Un vrai bonheur !<br />
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