Mézilles en Bourgogne : le cru 2009
Le pélerinage à Mézilles est l'un des cinq piliers de la chine.
Nul ne peut se dire chineur s'il n'a, au moins une fois dans sa vie, accompli ce pélerinage. Il faut y arriver tôt le matin, bien avant potron minet afin de scruter dans le faisceau des LEDs les déballages tous frais sortis des camions où se tapit certainement le Saint Graal.
Entre la place de l'Eglise, la rue principale, le chemin de ronde, la petite rue qui monte et le champ d'en haut, le chineur devra parcourir de nombreux kilomètres dans l'espoir de débusquer l'objet rare et pas cher de ses rêves qui peut apparaître à tout instant. Il suffit d'être là à l'instant précis où ledit objet sort du véhicule du marchand pour être déposé sur le stand, car un objet possédant à la fois ces deux critères a une espérance de survie très faible avant de tomber entre les griffes d'un autre chineur ; disons cinq minutes dans le meilleur des cas. La chine est en partie un jeu de hasard, l'autre partie étant basée sur la dialectique de la connaissance et de l'ignorance (je ne suis pas mécontent de cette formulation !)
Mais trêve de philosophie, revenons à Mézilles. Quoi de neuf dans ce cru 2009 ?
Les photos ci-dessous ne vous montreront pas le tout de ce cru , mais sachez tout de même que de nombreux éléments positifs sont à noter :
1) Le petit gué a été doté d'un passage à sec constitué de palettes et de planches en bois d'arbre, afin de faciliter le passage des chineurs qui en avaient marre de se mouiller les pieds.
2) La douzaine de gastéropodes est à toujours à 8 roupies bourguignonnes et le cure-dents faisant office de fourchette à escargots est gratuit
3) Le verre de Chablis bien frais à la buvette du Comité des Fêtes est toujours à 2 roupies
Voilà qui était de nature à consoler les chineurs bredouilles. D'ailleurs un chineur bredouille sait garder un esprit positif en toute circonstance : le Saint Graal, ce sera pour l'an prochain.
Nul ne peut se dire chineur s'il n'a, au moins une fois dans sa vie, accompli ce pélerinage. Il faut y arriver tôt le matin, bien avant potron minet afin de scruter dans le faisceau des LEDs les déballages tous frais sortis des camions où se tapit certainement le Saint Graal.
Entre la place de l'Eglise, la rue principale, le chemin de ronde, la petite rue qui monte et le champ d'en haut, le chineur devra parcourir de nombreux kilomètres dans l'espoir de débusquer l'objet rare et pas cher de ses rêves qui peut apparaître à tout instant. Il suffit d'être là à l'instant précis où ledit objet sort du véhicule du marchand pour être déposé sur le stand, car un objet possédant à la fois ces deux critères a une espérance de survie très faible avant de tomber entre les griffes d'un autre chineur ; disons cinq minutes dans le meilleur des cas. La chine est en partie un jeu de hasard, l'autre partie étant basée sur la dialectique de la connaissance et de l'ignorance (je ne suis pas mécontent de cette formulation !)
Mais trêve de philosophie, revenons à Mézilles. Quoi de neuf dans ce cru 2009 ?
Les photos ci-dessous ne vous montreront pas le tout de ce cru , mais sachez tout de même que de nombreux éléments positifs sont à noter :
1) Le petit gué a été doté d'un passage à sec constitué de palettes et de planches en bois d'arbre, afin de faciliter le passage des chineurs qui en avaient marre de se mouiller les pieds.
2) La douzaine de gastéropodes est à toujours à 8 roupies bourguignonnes et le cure-dents faisant office de fourchette à escargots est gratuit
3) Le verre de Chablis bien frais à la buvette du Comité des Fêtes est toujours à 2 roupies
Voilà qui était de nature à consoler les chineurs bredouilles. D'ailleurs un chineur bredouille sait garder un esprit positif en toute circonstance : le Saint Graal, ce sera pour l'an prochain.